C'est pas à pas qu'on avance
Sur les chemins de la vie
On frôle à peine l'enfance
Que déjà elle s'enfuit
Sans y prêter d'importance
Aux limites des enfers
Forts de notre adolescence
On fait feu des quatre fers
Jeunesse et intolérance
Pour un temps marchent de pair
Et tout se teinte de vert
Vont les jours et les semaines
Le printemps gronde en nos veines
On est loin de la trentaine
Buvant nos métamorphoses
Vagabonds du jour le jour
On cueille la fleur éclose
Avec les dents de l'amour
La fortune se propose
Nos lits sont pleins jusqu'au bord
Bienheureux pour qui la rose
N'offre aucune épine encore
On ne voit et vit les choses
Qu'aux cris de nos corps à corps
Sans regrets et sans remords
Les mois aux années s'enchaînent
L'insouciance est seule en scène
On est loin de la trentaine
Quand l'angoisse nous agite
Aux portes de l'inconnu
Négligeant la marguerite
On effeuille un temps perdu
Un temps qu'est toujours en fuite
Qui joue les filles de l'air
Un temps qui se précipite
Sans un regards en arrière
Et va de plus en plus vite
Et roule à tombeau ouvert
Faisant pleurer nos hiers
C'est l'adieu à la vingtaine
On descend à la prochaine
Pour rentrer dans la trentaine
Writer(s): Gilbert Francois Leopold Becaud, Charles Aznaourian
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