J'ai de la terre sur mes chaussures,
De la boue colle.
Du froid j'ai gard les gercures,
Et la peau brle.
Le vent m'a fait fermer les yeux.
J'ai march des lieues et des lieues
Mais je n'ai rien trouv.
La route fut longue et dure
Et me fit mal aux pieds.
De la poussire sur ma figure
S'tait incruste.
Trbuchant sur les racines,
M'corchant les jambes aux pines,
J'ai travers
Le pays de long en large.
Ma peine fut une lourde charge
A transporter.
Une seule journe passe sans elle
Est une souffrance.
Et mon cur pendu au bout d'une ficelle
Se balance.
Un seul instant sans nouvelles d'elle
Me diminue,
Car un seul instant pass sans elle
Est un instant perdu.
Et le tempo des criquets m'accompagne
Vers mon village ma compagne.
Un vol de tourterelles s'loigne
Et le tempo des criquets m'accompagne.
Je suis sur le chemin du retour
Et j'ai gamberg.
Je lui dirai "Mon amour
Viens prs du verger."
Le ciel m'a ouvert les yeux.
J'ai march des lieues et des lieues
Mais je n'ai rien trouv.
Que de la pluie artificielle
Et des champignons mortels
Pour subsister.
Comprendre fut une lourde tche.
Maintenant je sais mes attaches
Sont ses cots.
Une seule journe passe sans elle
Est une souffrance.
Et mon cur pendu au bout d'une ficelle
Se balance.
Un seul instant sans nouvelles d'elle
Me diminue,
Car un seul instant pass sans elle
Est un instant perdu.
Une seule journe passe sans elle
Est une souffrance.
Et mon cur pendu au bout d'une ficelle
Se balance.
Un seul instant sans nouvelles d'elle
Me diminue,
Car un seul instant pass sans elle
Est un instant perdu.
Et le tempo des criquets m'accompagne
Vers mon village ma compagne.
Un vol de tourterelles s'loigne
Et le tempo des criquets m'accompagne,
Et le tempo des criquets m'accompagne.
Writer(s): Michel Alain Jonasz
Lyrics powered by www.musixmatch.com