J'ai un défaut dans la vie
Faut que je balance des vacheries
Même tout seul je suis écœuré
Tellement je peux me contrarier
J'avais à peine une berge
J'étais déjà comme ça
Un vrai mouflet salaud
Souriant mais sournois
Quand ma mère implorante
Me tendait le biberon
Elle restait'suffoquée l'œil rond
J'y disais:
Non tu serais trop contente, ça te ferai bien trop plaisir
Et surtout ne chiale pas, c'est bien fait pour toi
Et tâche de t'en souvenir la prochaine fois
A quinze ans j'ai fait du gringue
A une croqueuse de santé
Elle avait un drôle de blaze
Elle s'appelait Dorothée
J'ai mis le courant d'amour
Dans mes grands bras musclés
Elle frémit des narines
Elle était'subjuguée
Elle m'offrit'ses lèvres
Elle me tendit les seins
Mais je la suffoquais soudain
Je lui dis
Non tu serais trop contente, ça te ferai bien trop plaisir
Et surtout ne chiale pas, c'est bien fait pour toi
Et tâche de t'en souvenir la prochaine fois
Faudrait te ranger des voitures
Que je me suis dit un jour
J'ai buté sur une sauterelle
Un vrai bouquet d' amour
Je laissé mon cœur en gage
Et dès le lendemain
Dans la salle des mariages
Devant le maire et les copains
Je lui offris la bagouse
Elle me tendis la main
Mais je la suffoquais soudain
Je lui dis
Non tu serais trop contente, ça te ferai bien trop plaisir
Et surtout ne chiale pas, c'est bien fait pour toi
Et tâche de t'en souvenir la prochaine fois.
Writer(s): Jean Jacques Auguste Robert, Pierre Perret
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