Je joue sur un piano qui garde en tête
Tous les prestissimos de nos jours de fête
Pour y briser mes mains qui se souviennent de toi
Et pour jeter par la fenêtre mes mélodies qui ne servent plus à rien.
Je chante des chansons qui gardent en tête
Le vin que nous buvions les soirs de fête
Pour briser mes refrains qui ne parlent que de toi
Et pour sortir dedans ma tête les Julien Clereries que l'on aimait bien.
C'est idiot peut-être mais ça me fait du bien
Même si, peut-être, ça ne sert à rien.
Writer(s): William Sheller
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