Quelquefois quand vient le jour, tu vois la décadence qui nous entoure.
Tes amis sont monotones, tu voudrais voir quelqu'un qui enfin t'étonne.
Tu te souviens des années de pauvreté
Où tu chantais dans les cours et tu finis par penser
Tous les jours que tu vois mal où est l'amour.
Tu as une idée vague que ta vie passe
Et soudain, tu t'aperçois qu'on te vole ta vie
Qu'on te vole ta vie, qu'on te vole ta vie.
Tu joues deux ou trois arpèges, tu vois l'image d'une fille en rêve
Devant tes yeux, un éclair dans ses prunelles
Et c'est peut-être celle qui va te rendre heureux.
Tu te rappelles de cet hiver, les cloches de Carmel
Qui te donnaient le frisson, tu voulais voir avec elle
Les cloches de Carmel qui ne sonnent qu'à l'unisson.
Tu as le bruit des abeilles dans tes oreilles
Et soudain tu t'aperçois que, que tu aimes la vie
Que tu aimes la vie, que tu aimes la vie.
Tu te rappelles de cet hiver, les cloches de Carmel
Qui te donnaient le frisson, tu voulais voir avec elle
Les cloches de Carmel qui ne sonnent qu'à l'unisson.
Tu auras l'idée vague que ta vie passe
Et tu fermeras les yeux en aimant la vie tellement, tellement.
Writer(s): Alain Salvati, Veronique Marie Line Sanson
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