Devant les larmes chaudes
Qui coulaient par ma faute
De tes yeux d'émeraude,
Je suis resté de glace.
Je suis resté si froid
Je suis resté si mort
Qu'il me semble parfois
Que je tremble encore .
Tu sais c'est fatiguant d'être un tyran,
C'est pas rigolo d'être un salaud.
C'est moi qui est mal quand tu chiales.
Crois moi c'est dur d'être une enflure,
J'ai pas plaisir à voir souffrir
C'est moi qui est mal quand tu chiales.
Faut dire que tu le cherches un peu,
Quand t'as ce reproche au fond des yeux.
Devant les larmes viles
Qui coulaient par ma bile
De tes yeux crocodiles,
Moi j'ai brisé la glace.
Je l'ai brisé si froid,
Je l'ai brisé si fort
Que je sens je crois
Comme du remord.
Tu sais je m'en veux pas mal d'être si brutal,
C'est pas jojo d'être le bourreau
C'est moi qui est mal quand tu chiales.
Je vis l'enfer du tortionnaire,
Toi tu t'en fout, tu sais que mes coups,
C'est a moi qui font le plus mal.
Faut dire que t'es pas douillette,
Je me brise les mains sur tes pommettes.
Devant les larmes rouges
Qui coulent par ta bouche
En moi plus rien ne bouge
Que quelques bout de glace.
Je reste la si froid,
Je reste plat si fort
Qu'on dirait que c'est moi
Que c'est moi qu'est mort.
Tu sais ça me fend le cœur d'être un tueur,
C'est pas l'éclate d'être psychopathe.
C'est moi qui est mal quand tu chiales.
Toi c'est facile, tu gis là docile
Pendant que je me fais torturer par la culpabilité.
C'est moi qui est mal quand tu chiales.
C'est moi qui meurent quand tu pleures,
Moi qui pleurs quand tu meurs,
Moi qui vis quand tu gis,
Qu'ai du chagrin quand tu geins,
Moi qui culpabilise quand t'agonises,
Moi qui culpabilise quand t'agonises.
Et devant le silence de ton corps apaisé, je comprends ma sentence.
Tu as encore gagné.
Writer(s): Valerian Renault
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