Victoria ne voit rien,
Que ma main qui frôle sa chair,
à la lueur des éclairs.
Victoria frissonne.
Son corps s'abandonne à la nuit,
Au loin l'orage qui tonne.
Est-ce un rêve, ou la réalité,
Qui m'emprisonnent entre ses bras ?
Ordonnes ô ma reine.
Désarmes ma haine.
Écartes le voile, qui dérobe à mon âme,
L'éclat de ta beauté.
À chaque bataille,
Au plus fort des combats,
Je n'ai jamais douté de toi.
Accordes à mes lèvres,
Tendres souveraines,
La faveur de te rendre le baiser,
Que tu m'avais donné,
Pour affronter la mort.
Défendre ma vie,
Parce que notre amour est plus fort.
Amoureux, comme au premier jour,
Où l'amour m'a montré la voie,
De la liberté.
Writer(s): Jacques Higelin
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