"Si l'horloge marquait 20 au compteur, le monde aurait peur que je le croque"
A fond la caisse, matin et soir sans jamais lever le pieds
Toujours en mouvement juste un instant pour respirer
Je m'élancerais cheval fou sur cette route sinueuse
Sans brûler les secondes à mater bêtement la trotteuse
Je n'userais pas mes futs sur un banc
J'userais de ma tête plus souvent que mes poings
Vivant au jour le jour, demain c'est très très loin
Je ferais des rêves fous, j'aurais des tas de projets
Même fauché, j'assumerais mes choix avec l'œil poché
Je répondrais pas aux ragots assis là devant ma porte
Je laisserais ça aux cloportes qui les colportent
J'aurais le super-pouvoir qu'on appelle insouciance
Et me jetterais sans peur du sommet de mon ignorance
Et j'ouvrirais cette boîte où se cache ce cœur qui bat si fort
Pour que les miens puissent ressentir ce sentiments si pur
Je leur crierais mon amour mettant mon égo dos au mur
Et je ferais taire cet animal qui rugit et qui mord
Ce monde je le boufferais, ma vie je la pousserais
Guettant un signe de fatigue pour chaque fois la booster
Je vivrais chaque instant pleinement jusqu'à m'épuiser
C'est fou tout ce que j'aurais fait si à nouveau j'les avais
Si j'avais 20 ans, je mangerais le monde
Sac à l'épaule, quadrillerais le globe
Pour habiller mes souvenirs de belles choses
Lucide, rester rebelle à mille causes Si j'avais 20 ans
"Chaque jour envie de croquer l'monde"
"Si l'horloge marquait 20 au compteur le monde aurait peur que je le croque"
"Comme un tigre, pour pouvoir atteindre mes buts" J'enserrerais la nuit aussi sûrement que je me glisserais à tes cotés
Pour t'aimer éperdument, c'est si simple quand le sac sur le dos est vide
Il suffit de chevaucher ce flot de mots et vivre
Planter ses dents dans la grosse pomme, pousser une brosse forte
Avoir une bonne côte grâce à de grosses prods
Ma salive n'aurait plus ce goût amer
Ma salive n'aurait plus ce goût amer
Pour dire mille fois "Je t'aime" à mon père à Times Square
Le soir de mon anniversaire, je donnerais les billets
Menacé d'un revolver, le monde est à eux, qu'est ce tu crois?
Au moins j'aurais l'illusion dans ces instants précieux, qu'il est encore à moi
Les murs ne verraient pas mon jean, j'aurais dompté le vent
Monté le plan, oubli le p'tit, car j'visais le grand
Loin d'ces bancs où on a tant recraché de sang
Ignoré comme c'est stressant de compter le temps
Les gouttes, les secondes s'écoulent hier au lycée c'est fou, vois mes lèvres sur le robinet
Parfois j'tue les heures à tourner dans les draps
Dieu, que j'aimerais encore une fois vous bercer dans mes bras!
Au diable être à la mode, quand on devient le roi des cons
Comment prétend-on être le roi du monde?
Projeté comme une échelle dans l'azur
Évanescence, sont passés à toute allure, mes printemps
Writer(s): Sebastien Damiani, Philippe Tristan Fragione, Geoffroy Mussard, Eric Mazel, Raphael Mussard
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