Le Plus Dur Métier qui fut sur la terre fut celui de journalier, landilé, que morde le vent, ou que la pluie tombe en grêle, tout son corps brisé, jamais le temps de chanter. Mais le temps trop souvent pour la noblesse d'aller faire la guerre, contre elle cependant, ils éclataient de colère. La plus dure journée que cécut cette terre, délandélinda, ce fut celle de l'ardoisier, du carrier, tôt matinlevé dans le froid et la poussière, tard la nuit couché, après un maigre souper. C'est vrai pourtant que la république a tué leur misère, mais pour elle souvent, ils devaient aussi faire la guerre. Le plus de pitié que l'on connu sur ma terre, c'est la vie du goémonier, dans la fumée jaune et salée, à déhaler sur la grêve, brûlé par l'été, à racler sur les rochers. C'est vrai pourtant, c'est vrai que les rouges ici en ont sorti mon père, mais il a du partir dans une usine de Quimper comme potier. Le Plus Dur Métier qui nous rest en cette terre, délandélinda, c'est celui de l'ouvrier, ce damné, les plus durs moments que nous garde cette terre, délandélinda, ils sont pour toi, paysan. Car ici maintenant, on te prend ta ferme, on te vole ta terre, on te prend tes champs. Malheur à toi, paysan!
Writer(s): Bernard Marie Joseph Baudriller, Bruno Frank D Sabathe, Gerard Maurice Goron, Jean Antoine M Chocun, Jean Louis G Jossique, Jean Paul Joseph Corbineau, Louis Marie F Seveno
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