Pousse au milieu des cactus, ma rancœur Lyrics

Je suis un créancier très patient.
Quand l'echéance est venue, je m'fais payer quoi qu'il arrive.

Sentenza...

Merde! Je compte mon vécu comme une pluie de coups.
Enfance prise de court un de ces jours où ma mère n'avait plus de sous.
Mon Rap né dans la dech', fleche dans la fresh, poulet.
Je m'suis juré d'être preums, pas derch.
J'en veut au monde entier, entend qu'ils marchent sur mon sentier.

Enfanté dans l'amour, mes sentiments sont confus,
Confluent dans le lit de mes rêves et d'une pièce exiguë.
Ma salive est empoisonnée, mes larmes sont de la ciguë.
Le ventre vide à pousser quelques notes.
Family: corps de mon lexique.
J'évoque une existence pathétique.
Dix balles en poche par mois, dis moi, c'est ridicule
Tout comme taffer comme une cleps pour un boss qui t'encule.
Je dépeins les bons moments, les mauvais moments,
Comment faire autrement sinon mater l'avenir par un dormant.
Endormi par la lassitude, amères, ces sons sombrent.
Habitué à vivre l'echec, mon verbe est sombre,
Petit poucet dans la jungle des orges.
Arborant keffieh, jean, baskets, bagages, sacs de mots tuméfiés.
Méfie-toi, la mauvaise carte, guette à chaque coin de rue,
Jette un regard sur le passé, colles et comprends ton avenir,
Tu comptes sur les autres, tu semmes cacahuètes,
C'est déjà si dur de grandir au farwest
À l'Ouest, rien de nouveau sinon ma face de rat dans les clips.
Je pete toujours pareil dans mon slip, comprends-moi bien.

Sentenza...
Pousse au milieu des cactus ma rancoeur.
Sentenza...
Je fini toujours le travail pour lequel on me paie.
Sentenza...
Pousse au milieu des cactus ma rancoeur.
Sentenza...
Quand je cherche quelqu'un, je le trouve toujours.
Regarde-moi c'cochon d'Sentenza. Lui au moins il a su se placer.
Tout d'même, il aurait pas oublier les copains?
T'en fais pas je n'les oublie pas les copains.
Surtout quand les amis reviennent de si loin, et qu'ils ont tant d'choses à raconter.

Tant de raisons de vivre vite, je sais, c'est pas une excuse,
Mais les tentations fusent.
Fusil dans le coffre, j'offre ma jeunesse à la légende,
Pas celle des livres, mais celle des blocks,
Scande un verset pour mes potes dans le no man's land,
Les frères en bas où elles sont loins les petites couchées dans les champs de spigaous
Là où le barde frappe et moi j'fais le barbe, un tchouc barge,
Chasse de ma mémoire tant de flashs hard.
La pitié m'ecoeure, je me reconnais plus dans mes actes.
C'est pas la faute à l'autre, ou à l'autre,
Mec je jacte dans mon dialecte sans touché ni tact.
Chill est nada, du premier texte, ma pierre, je déclenche une intifada.
Simple personne, j'fais confiance à personne,
Cherche pas la star dans ma face, mon nom est "personne".
Appeles moi "paysano" si ça t'chantes, venges-toi si ça t'tente,
Bave sur mon nom si ça te hante, idiot.
Les équivoques débutèrent ainsi,
De simples malentendus en abscences,
On s'étonnait de plus me voir dans la rue,
Mais j'étais chez moi à bosser les rythmes, les rimes, les mélodies,
L'amour allait toujours vers mes amis.
C'est trop con, la vie est ainsi faite,
Dire qu'ils n'ont jamais su que c'était à eux que je pensais quand j'écrivais!
Aujourd'hui je vois les potes qui l'ont compris,
Ceux qui flippaient, ils sont partis,
La bouche pleine, criant que l'argent m'avait changé,
Pleins de préjugés, j'crois qu'ils voulaient vraiment se venger.
Les choses changent et ne peuvent plus s'arranger
Et tes propres frères deviennent étrangers, c'est comme ça...

Sentenza...
Pousse au milieu des cactus ma rancoeur.
Sentenza...
Je fini toujours le travail pour lequel on me paie.
Sentenza...
Pousse au milieu des cactus ma rancoeur.
Sentenza...
Quand je cherche quelqu'un, je le trouve toujours.
Sentenza, voilà tes 500 dollars qui t'reviennent.
Mais l'ennui, c'est que moi je fini toujours le travail pour lequel on me paie.
Mais l'ennui, c'est que moi je fini toujours le travail pour lequel on me paie.