1997... chaos social...
Bienvenue dans la rue, l'apocalypse, où trop de jeunes flippent
Où s'éclipsent des principes où multiples bip sonnent
S'anticipent les magouilles, triplent les rondes de police
Equipe tremble, les cités prennent feu, Paris sur le grille flambe
Bienvenue dans le prochain chaos social de l'an 2000
Là où la guerre des castes sépare ville-banlieue comme l'eau et l'huile
Difficile pour cette jeunesse, pour qui l'espèce devient vite
Que les promesses de l'état oppresse, la débrouille s'exerce
Golf, Mercedes, Air-Max, jeans Lacoste, Rolex
Ralph Lauren, gonzesses, font guise de compte en caisse, laisse
La Tour Eiffel n'intéresse personne ici
Loin des clichés carte postale un monde délaissé, survit
Mais le mal, le bien, s'inversent
Plus rien ne compte lorsque la maille engraisse
Mac diplomate, en parallèle, pratiquent la même arnaque
Tout est paradoxe, les gosses pleurent leur père qui boss
Dealent Lacoste d'autres gosses
Au jour où tout peux devenir négoce
Que du business, plus de principe moral
La quête vers la richesse sociale l'emporte
Le bien, le mal, s'exportent dans le même malle
Cash rapido mafioso XXX l'anti-héro
Plait aux ados grandissant au coeur des conflits sociaux
Par ses propres moyens chacun tente de devenir quelqu'un
Certains s'égarent du bon chemin pour changer de destin
Envers sa situation, verse de l'espoir aux générations qui suivent
Dans cette jungle urbaine, la tune fait de nous des hommes libres
Survivre dans un monde de vices, d'injustice
Où police, pression d'états sévissent, des abysses de la ville, ma voix se hisse
Parmi les sacrifices, peines, échecs
Tourments d'une chienne de vie
Une moral erre entre ombres et lumière
Je n'suis qu'une évasion, un simple moment de repos, une escale
Une voix dans la rue, une morale
Bienvenue dans les coulisses d'un monde paradoxal
Où se gilisse, sacrifices, supplices, magouilles de toutes tailles
Où persiste dans les rues ces rêves de fortune par le vice
Où parallèlement différentes personnes cherchent à faire de l'argent
Illégaux, Légaux, Homme en cravate, aristocrate
Mac, dealer, diplomate, tous tiennent dans leur main le même billet moite
Les jeunes se battent en vain des smith qui ne vaut rien
Puis cherche le chemin de l'argent facile du pain quotidien
Où puis-je me placer go sans jamais tomber du haut du ravin?
Une frontière sociale m'empêche d'évoluer vers le bien
Constament suivi, en guerre contre ma propre folie
Je fuis mes propres vices, défauts
Combat mon propre ennemi, moi même ce que je suis
Lutte seul en contre courant du cataclysme
Puis tombe dans le séisme du capitalisme
J'entend le rire du diable sans cesse, semant sont amer mort
Cette peste qui empeseste et qui aux hommes fait du tort
Homicide, suicide, génocide, social, avide de pouvoir
L'homme descend vers les rapides de l'enfer sans le savoir
Tue son prochain, arnaque son cousin, vol son voisin
Mille et une façon d'aquérir du blé dans ce chaos urbain
Tous se suivent, dominant, dominé, boss, larbin
Se battant jour et nuit sans fin pour prendre la place du collègue prochain
Chacun pour soi et Dieu pour tous, chacun suis sa course
L'arme hors de la housse, le mal au trousse
Le fort mange les faibles en douce, rebrousse chemin si tu peux
Mais le démon te pousse à renverser ta morale
Faire le mal pour remplir ta bourse de cash flow
De billets vert, la ville carotte du système
Qui depuis des siècles nous fait avancer comme des ânes dans une ferme
Haine, peine, parsème le dilème
L'État sans cesse nous berne, sème en nous des conflits interne
Comme l'autodestruction, la course vers le pognon
Le pognon mon démon
Lequel domine le monde où nous avançons garçon
Tension apocalyptique, situation critique
Nombreux types font du fric au plus vite
Quitte à perdre toute éthique morale
Mon son une escale, ma voix une conscience sociale
Mes mots des balles retentissantes de vérité en pleine capitale
Je n'suis qu'une évasion, un simple moment de repos, une escale
Une voix dans la rue, une morale
Writer(s): Jelahee, Rocca
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