Je m'étonne des étoiles pas des avions
Leurs attaques sur ma foi a le poids d'un gravillon
Un amour unique, des haines par millions
Peu importe la veine, ce qui coule est vermillon
J'ai une boule dans la gorge, c'est de la rage en fusion
Mes yeux pleins d'Illusions, les leurs pleins d'Allusions
Il n'y a qu'un pas du I au A, ça bouge pas d'un iota
L'Amour est myopathe, la Haine m'a mis au pas
Et on s'y habitue comme à un plat de pâtes
Aux sous-entendus on te dit: "Pourquoi te battre?"
A quoi servent les études? On veut pas de oi-t
Sous les plafonds de verres, on marche à quatre pattes
Touché par des phrases et des regards de haut
Des moites poignées de main, t'as jamais le dernier mot
T'es parano, la suite, son corollaire
Ton discours est victimaire et tu cèdes à la colère
Hier, encore hier, des frères la nuit entière
Se sont finis à la bière, assis à l'arrière
L'avenir enfermé dans des logiques mortuaires
Des coins sombres et puants érigés en sanctuaires
Car si tu connais que la merde, tu seras fier de la merde
Tu en feras ta valeur, la porteras en Street Wear
Ils sont comme des ordis, privés de carte mère
Les frères ont du coeur, mais n'ont pas le Software
Des envies d'allumer le feu, le vrai, pas l'Hallyday
Nos gosses vivront comme nous, on se fait mal à l'idée
De cette adolescence qui traîne aux Champs-Elysées
Samedi nuit blanche en bandes désorganisées
Le nez sous des enseignes au bonheur banalisé
Par les lumières attisés. Les keufs veulent dératiser
Les coeurs démagnétisés veulent tout monétiser
Pas les Champs mais le Palais, c'est là qu'il faudrait viser
La révolution ne sera pas télévisée
Un jour les élites seront scandalisées
L'humiliation est puissante, elle peut galvaniser
Des millions de gamins aux rêves subtilisés
Comme le logo de P.E., je suis toujours visé
"C'est pas de ma faute à moi", je suis comme Alizée
J'ai le teint caramélisé, je suis grave grillé
Toujours envie de crier, ma patrie n'arrête pas de trier
Je m'étonne des étoiles pas des avions
Leurs attaques sur ma foi a le poids d'un gravillon
Un amour unique, des haines par millions
Peu importe la veine, ce qui coule est vermillon
Je m'étonne des étoiles pas des avions
Leurs attaques sur ma foi a le poids d'un gravillon
Un amour unique, des haines par millions
Peu importe la veine, ce qui coule est vermillon
Writer(s): Guillaume N'goumou, Waiki Jimmy Mulamba
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