Une femme comme une montagne m'a percé dans la tête
Un ruisseau si pur et une prairie si molle et verte
Qu'elle me donne envie de poser mes mains sur ses fleurs
Et de grimper aux arbres pour y faire ma triste demeure
Ô ciel laisse-moi couler mes pleurs dans ses sources d'eau
Et agiter son feuillage quand je serai sur son dos
Ô lieu enchanté belle ingrate vous m'avez repoussé
Des profondeurs des montagnes, je troublerai son doux repos
Des profondeurs des montagnes, je troublerai ton doux repos
Toi
Femme imaginaire idéale
Magie
Extralunaire
Mais comme il est long le chemin
De misère pour se rendre à ta chair
Arbres solitaires murmurez aux hommes de pierre
Qu'en ami je reviens poser mes pieds sur la terre
Dites à mon aimée que je l'attends pour l'éternité
Sans liberté, sinon que d'être, l'unique maître
Toi
Amante enchantée idéale
Enfanteuse de lumière
Ah comme il est long le chemin
Mais j'espère un jour toucher ta chair
Nous allions par ces montagnes comme des enfants perdus
Sans chemin, ni sentier, et cherchant encore une folle
Fou de toi je suis et ce jusqu'à l'immortalité
Nu je suis né, et fou je serai, j'irai où j'irai
Et fou je serai
J'irai où j'irai
J'irai où j'irai
J'irai te chercher
Et sain je mourrai
Writer(s): Alberto Vera, Giraldo Piloto
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