Une chorale d'animaux.
S'est réunie sous ma fenêtre.
Ils chantent fort.
Ils chantent faux.
Mais le refrain, lui, reste haut.
Ils me remémorent.
Que moi aussi j'aime chanter.
Que moi aussi j'aime compter.
Sur mon armée de camarades.
Si je me sens seul.
C'est que rien ne me ressemble.
Rien ne me ressemble.
Si on se sens seul.
C'est que rien ne nous rassemble.
Rien ne nous rassemble.
Rien ne nous rassemble.
Rien.
Il m'arrive par moment.
De faire semblant d'être mort.
Pour voir combien de temps s'écoule.
Avant que l'on réclame mon corps.
Ça peut durer des semaines.
Voir, des années lumières.
Chaque fois je flanche, je téléphone.
À ma maitresse, la plus sincère.
Si je me sens seul.
C'est que rien ne me ressemble.
Rien ne me ressemble.
Si on se sens seul.
C'est que rien ne nous rassemble.
Rien ne nous rassemble.
Si je me sens seul.
C'est que rien ne me ressemble.
Rien ne me ressemble.
Si on se sens seul.
C'est que rien ne nous rassemble.
Rien ne nous rassemble.
Rien ne nous rassemble.
Rien.
Rien.
Rien.
Rien.
Rien.
Rien ne nous rassemble.
Rien ne nous rassemble.
Rien ne nous rassemble.
Rien ne nous rassemble.
Rien ne nous rassemble.
Rien ne nous rassemble.
Rien ne nous rassemble.
Rien ne nous rassemble.
Rien ne nous rassemble.
Rien ne nous rassemble.
Rien ne nous rassemble.
Rien ne nous rassemble.
Rien ne nous rassemble.
Rien ne nous rassemble.
Rien ne nous rassemble.
Rien ne nous rassemble.
S'effacent les souvenirs.
S'estompent l'envie de retenir.
Le nom de ceux que j'affectionne.
Et qui jamais me téléphone...
Writer(s): Peter Roy
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