A l'aube de l'an deux mille / Pour les jeunes c'est plus le même deal / Pour celui qui traine, comme pour celui qui file / Tout droit, de tout facon y'a plus de boulot / La boucle est bouclee, le systeme a la tete sous l'eau / Et les jeunes sont saoules, salis sous le silence / Seule issue la rue meme quand elle est en sens / C'est pas un soucis pour ceux qui s'y sont prepares, si ca se peut / certain d'entre eux meme s'en sortirons mieux / mais pour les autres , c'est clair, ca s'rat pas facile / Faut pas s'voiler la face, y'suffit pas d'vendre des "kil' " / Faut tenir le terrain pour le lendemain / S'assurer que les siens aillent bien / eviter les coups de surin / Afin de garder son bien intact / Son equipe compacte , soudee, ecoute de scanner pour garder le contact / ou decider de bouger , evite les zones rouges , et / Surtout jamais prendre de conges / C'est ca que tu veut pour ton fils ? / C'est comme ca que tu veut qu'il grandisse ? / j'ai pas de conseil a te donner, mais si tu veut pas qu'il glisse / Regarde-le, quand il parle, ecoute-le ! / Le laisse pas chercher , ailleur, l'amour qu'il devrais y avoir dans tes yeux
Refrain / Laisse pas trainer ton fils / Si tu veut pas qu'il glisse / Qu'il te ramene su vice / Laisse pas trainer ton fils / Si tu veut pas qu'il glisse
Putain, c'est en me disans : " j'ai jamais demander a t'avoir " / C'est avec ses formes, trop saoulees, enfin faut croire / Que mon pere a contribue a me lier avec la rue / J'ai eu l'illusion de trouver mieux, j'ai vu / Ce qu'un gamin de quatorze ans, avec le decalage de l'age / Peut entrevoir, c'etait comme un mirage / plus d'interdit, juste avoir les dents assez longues / Pour croquer la vie, profite de tout ce qui tombe / La rue a su me prendre car elle ma faisait confiance / Chose avec qui mon pere etait comme de la nuissance / Aucun d'entre nous n'a voulut recoller les morceaux / Tout tentative nous montrait qu'on avais vraiment trop d'ego / Mon pere n'etais pas chanteur, il aimait les sales rengaines / Surtout celle qui vous tapent comme un grand coup d'surin en pleine poitrine / Croyant la jouer fine / Il ne voulais pas, ne chercher meme pas / A ranger ce putain d'orgueil qui tranchais les liens familiaux / Chaque jours un peu plus / J'avais Pas l'impression d'etre a cote d'une caisse a l'argus / Donc j'ai du renoncer, trouver mes propres complices /Mes partenaires de glisse / Desole si je m'immisce
Refrain /
Que voulais-tu que ton fils apprenne dans la rue ? / Quelles vertus croyais-tu qu'on y enseigne ? / T'as pas vu comment ca pue dehors ? / Mais comment ca sens la mort ? / Quand tu respire ca, mec , t'es comme un mort-ne / Tu finit borne / A force de tourner en rond / Ton cerveau te fait defaut , puis fait des bonds / Et c'est vraiment pas bon quand t'en perd le controle / Quand pour les yeux des autres , tu joue de mieu en mieu ton role / Ton role de "cai-ra", juste pour ne pas / Qu'on te dise : "voila tu fait plus partie de la "mille-fa" d'en bas " / C'est dingue mais c'est comme ça / Sache qu'ici bas, plus qu'ailleur , la survit est un combat / A base de coups bas, de coups de "tom-ba" / D'esquives et de "paw !" de putain de "stom-bas" / Laisse pas trainer ton fils / Si tu veut pas qu'il glisse / Qu'il te ramene du vice / non laisse pas trainer ton fils
Refrain
Writer(s): Didier Morville, Bruno Lopes, Fabrice Guion-firmin
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