(Michel Berger/Luc Plamondon)
On vivait tout nus, on était des nomades.
Plus on évolue et plus on rétrograde.
On manque de globules et on devient maussade.
Plus on prend des pilules et plus on est malade.
À ce rythme-là, on voit très bien où on va...
PARANOÏA! PARANOÏA! Au pays d'la paranoïa
PARANOÏA! On se sent tout d'suite comme chez soi.
PARANOÏA! Quand on part pour ce pays-là
PARANOÏA! On est sûr qu'on n'en revient pas.
On vieillit tell'ment vite qu'on ne s'en aperçoit pas.
Si on mourait tout d'suite, au fond, ça chang'rait quoi?
On a tous dans la tête des paradis perdus.
Si la vie est une fête, que la fête continue!
À ce rythme-là, on verra bien où on va...
PARANOÏA! PARANOÏA! Au pays d'la paranoïa
PARANOÏA! On se sent tout d'suite comme chez soi.
PARANOÏA! Quand on part pour ce pays-là
PARANOÏA! On est sûr qu'on n'en revient pas.
Si on ne sait pas pourquoi on est là, on sait très bien où on va.
PARANOÏA! PARANOÏA! Au pays d'la paranoïa
PARANOÏA! On se sent tout d'suite comme chez soi.
PARANOÏA! Quand on part pour ce pays-là
PARANOÏA! On est sûr qu'on n'en revient pas.
Writer(s): Michel Berger, Jean Brousse
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