Et quand, les soirs d'hiver, je rentrais chez moi,
J'aimais bien le son de la neige sous mes pas.
Je voyais la lumière de la chambre de loin.
Tu me crois pas, mais le froid, je le sentais moins.
Ça pouvait être, tu sais, ces soirs de cafard,
Des journées qu'on oublierait bien, des journées noires
Mais je voyais la lumière de chez nous de loin
Et j'oubliais un peu et je me sentais bien.
[Refrain: x2]
J'avais Laëtitia,
J'avais Laëtitia,
J'avais Laëtitia,
Je l'avais près de moi.
Je suis pas bien malin, on me l'a répété.
Depuis toujours, j'ai préféré plutôt rêver.
Chez moi, on ne pardonne pas d'être fragile.
Ça ne se faisait pas d'être aussi malhabile.
Au bureau aussi, ils se moquent tous de moi.
Tu comprends, je fais pas les choses comme il se doit.
J'aime pas leurs blagues idiotes puis je ne bois pas
Mais quand je rentrais, les nerfs à bout, tant de fois,
[Refrain: x2]
Six jours déjà que j'attends ici dans le noir.
Laëtitia est partie, c'était vendredi soir.
Elle a laissé un mot "Adieu, oublie-moi."
Et je ne comprends pas et je guette ses pas.
J'ai briqué la maison pour qu'elle ne trouve pas
Le désordre et la poussière quand elle rentrera.
De peur de la manquer, j'ai pas osé sortir.
J'ai la tête qui tourne, parfois j'entends son rire
Et j'attends Laëtitia,
J'attends Laëtitia,
J'attends Laëtitia,
Depuis si longtemps déjà.
J'attends Laëtitia,
J'attends Laëtitia,
J'attends Laëtitia,
Laëtita qui ne vient pas,
J'attends Laëtitia,
Laëtita qui ne vient pas...
Writer(s): Jean Jacques Goldman
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