C'est une ville que je connais
Une chanson que je chantais.
Y a du sang sur le trottoir
C'est sa voix, poussière brûlée
C'est ses ongles sur le blindé.
Ils l'ont battu à mort, il a froid, il a peur.
J'entends battre son coeur.
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur.
Khen pabou medini meli congo moulone
(African)
Il vivait avec des mots
Qu'on passait sous le manteau
Qui brillaient comme des couteaux.
Il jouait de la dérision
Comme d'une arme de précision.
Il est sur le ciment, mais ses chansons maudites,
On les connaît par coeur
La musique a parfois des accords majeurs,
Qui font rire les enfants mais pas les dictateurs.
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur,
La musique est un cri qui vient de l'intérieur.
Ça dépend des latitudes
Ça dépend d'ton attitude
C'est cent ans de solitude.
Y a du sang sur mon piano
Y a des bottes sur mon tempo.
Au-dessous du volcan, je l'entends, je l'entends
J'entends battre son coeur.
La musique parfois a des accords mineurs
Qui font grincer les dents du grand libérateur.
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l'intérieur.
C'est une ville que je connais
Une chanson que je chantais
Une chanson qui nous ressemble.
C'est la voix de Mendela
Le tempo docteur Fela
Ecoute chanter la foule
Avec les mots qui roulent et font battre son coeur.
May hamnich mnine jit, o may hamnich lounek
(Arabe)
Khen pabou medini meli congo moulone
(African)
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l'intérieur
Writer(s): Jannick Top, Bernard Lavilliers, Didier Makaga, Faustin N Zongo
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