Un cerceuil de guitare electrique dans la nuit
Jimmy Hendrix est mort
Le sang ravagé de la musique à l'infini
Et quelque chose encore
Une blessure au creux du bras
Les couleurs changent et tu t'en vas
Tu vois grandir le Niagara
Une cigarette comme une fille auprès de toi
Et Brian Jones s'endort
Un chagrin de fête un soir tu fais le premier pas
Tu souris à la mort
On ne revient jamais de ces voyages mauves et gris elle t'emmène au bout de la nuit
Au bout de la nuit
Dans un bal sans musicien tu vas tu danses
Elle est là et elle te dit Viens…
Dans un bal pauvre pantin tu te balances
Accroché à la folie tu te sens bien
Bien
Bien
Un triste matin tu verras le soleil en bleu
Janis Joplin en vie
Trop tard tu sais bien qu'on ne revient pas quand on veut
De ce méchant pays
Et les murs de ta chambre se resserrent autour de ton rire
Et tu l'appelle pour revenir
Oui pour revenir
La mort au bout de ton voyage ne te laissera pas le temps. Tes yeux brûlés dans ton cerveau tu t'assassines. Et puis la mort, toujours la mort. Devant les fleurs de baobab tu ne sais plus, mais, tu regardes encore une drôle de fille aux cheveux noirs, son air est muet dans l'espace, regarde bien la mort en face, elle a du gris sur son visage, tu trembles comme un animal, tes mains se tordent à te faire mal, à te faire mourrir doucement, tu te fais vieillir comme un rat en quelques temps ne dis plus rien, elle est là, elle t'appelle, viens, viens, viens, viens, viens, viens…
Writer(s): Didier Rene Henri Barbelivien, Gerard Christian Eric Lenorman
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