Il faut être encore un enfant
Puis se lever à l'heure des poules
Voir le soleil qui nous attend
Pour apparaître au fond d'la cour
Ceux qui ont grandi au village ont vu tomber les lampadaires, devant l'aurore quand le ciel charge pour le spectacle sang et lumière.
Un jour que j'avais questionné mon père m'avait pris par la main, m'avait ammené au poulailler, voir où se forge le bruit du matin.
Ovide!, le soleil se lève, je l'ai entendu,
C'est tu le jour qui chantait dans le fond d'ta cour tous les matins.
On va pas se perdre d'un calembour, mais il faut ben vous dire son nom,
Le propriétaire de la basse cour, je vous le présente, Ovide Samson.
C'est la maison jaune, aux moulures blanches, pas loin du coin Saint Paul-Saint Pierre, comme le soleil passe-t-elle qui penche Ovide, comment ...
Il fallait marcher dans le gazon, aller plus loin que les paumiers, les pattes courtes, c'était lent, j'apportais du pain séché.
C'était en pleine la belle époque, le vent fripait la girouette, le coq avait une bonne cote, puis les poules faisaient les coquettes.
Ovide!, le soleil se lève, je l'ai entendu. C'est tu le coq qui levait le jour tous les matins dans le fond d'ta cour.
Et puis le temps fait mais le tour à moi de répondre à mon fils que le soleil il est ...
Et qu'il ne fait part de musique.
J'ai joué au père et qui sait quoi, une histoire, puis un bout de pain, j'ai vu mon fils, puis s'était mué, les pattes courtes, c'était loin.
Elles se souvenant, c'est un grillage, comme si elles s'en souvenaient aussi des poules usées ou des vieux anges qui pensaient le droit
De mentir.
Le coq y restait en arrière, près de son bord, plus moi du mien, un peu fripé mais toujours fier, j'y ai su qui préparait sa fin.
Ovide!, le soleil se lève mais on l'entend plus, c'est tu le coq ou le soleil, ou ben c'est moi qui c'est perdu.
Là-bas derrière, la maison jaune, Ovide, vieux, les poules parties, j'étais hier voir les décombres, j'y ai trouvé le soleil endormi.
Ovide!
Writer(s): Frederic Pellerin
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