J'te dis pas
Qu'j't'avais prévenu
Mais chaque fois
Tes déconv'nues
Tes peines de c?ur, avoue
Que tu les cherches
T'y échappes
Jamais, dis-moi
L'amour frappe
Sans voir mais toi
Tu t'jettes à tous les coups
Contre ses flèches
Maint'nant tu voudrais que je te plaigne
Que j'saigne parc'que tu saignes
Si t'as personne pour te consoler
Allez j'veux bien m'y coller
Comme le rouge du mercurochrome
Qu'on applique sur les hématomes
Le rouge de mes lèvres
Apaisera ta fièvre
J'te badigeon'rai comme un môme
Pauvre môme
Pleurnicheur
Ta garde malade
Elle a l'c?ur
En marmelade
Et son état est pire
Que le tien même
Si tu veux
Pas qu'elle y passe
Bouge un peu
Ta grande carcasse
T'as vu comme elle soupire
Dis-lui que tu l'aimes
Depuis l'temps qu'jattends qu'tu m'apperçoives
Tant pis va c'est pas grave
Si j'faisais la grèves des infirmières
J'en souffrirai la première
Comme le rouge du mercurochrome
Qu'on applique sur les hématomes
Le rouge de mes lèvres
Apaisera ta fièvre
J'te badigeon'rai comme un môme
Pauvre môme
Comme le rouge du mercurochrome
Qu'on applique sur les hématomes
Le rouge de mes lèvres
Apaisera ta fièvre
J'te badigeon'rai comme un môme
Le rouge de mes lèvres
Apaisera ta fièvre
J'te badigeon'rai comme un môme
Pauvre môme
Writer(s): Georges Lunghini, Jacques Duvall
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