J'ai besoin d'amour, mon amour
Sentir l'amour, boire l'amour
Mais quelle idée as-tu eu là, m'oublier au bord comme ça ?
Tous les hommes te désiraient,
Pas un ne te mettait pas en première ligne de ses fantasmes
Je crois qu'ils se seraient entretués pour une danse tout contre toi
Mais c'est moi qui te tenait la main
C'est moi qui savait te faire rire
C'est moi qui me réveillait près de toi le matin
Et qui avait droit à tes sourires
Je n'ai pas tenu la distance
Trop dur de rester collé
A tes fesses qui se balancent
Comme deux bonheurs sauvages, bébé
Une dernière fois, offre moi tes lèvres
Je t'en supplies, je t'en supplies
Je dois goûter encore tes lèvres
Ton souffle, ma chérie
Histoire d'en vouloir un peu plus à cette putain de vie
Qui n'aura épargné que les amputés du coeur
Et parfois moi aussi...
Je ne veux pas de ta pitié
Garde ta sympathie
Tu ne sauveras pas comme ça le noyé
Que tu as poussé toi même au fond du puit
Je ne veux pas de ta pitié
Garde tes mots gentils
Tu ne sauveras pas comme ça le noyé
Qui a mis lui même du plomb au fond de ses "staties"
Alors on ne sera pas ensemble des petits vieux
Comme on s'était promis
C'est peut-être beaucoup mieux que d'escorter
Notre moignon d'amour jusqu'à son agonie
Notre amour fatigué s'est allongé tout seul
Dans le vieux corbillard
Et deux chevaux dociles l'amènent un peu plus loin mourir
Quel cafard...
Je ne veux pas de ta pitié
Garde ta sympathie
Tu ne sauveras pas comme ça le noyé
Que tu as poussé toi même au fond du puit
Je ne veux pas de ta pitié
Garde tes mots gentils
Tu ne sauveras pas comme ça le noyé
Qui a mis lui même du plomb au fond de ses "staties"
Writer(s): Bruno Caliciuri
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