Pour aller te voir
Il faut prendre le train,
C'est simple, ça me berce, j'aime bien.
Je pense à toi depuis chez moi.
Avant même qu'il en soit question
Et quand je contai les moutons,
Ils se mettaient souvent volage
à sauter part dessus l'étage
Alors je les immitai, puis manquant de prendre l'eau
Me tirai jusqu'à la rive une langue d'éfluve, de porto.
J'ai le sucre au bord des lèvres,
Le rubis au creux du ventre,
Un petit creux aussi c'est vrai.
Dîner de sardines me dirai
Sur un lit de tomates vertes
Le vent du soir, boisé, eucaliptus
Porto...
Malgrès mon très jeune âge,
Voici ma demande en mariage.
Me dirais-tu seulement paut-être,
Ce serai le plus doux des peut-être
Mais j'attendrai à tes abords que tu sois prête
(bis)
Mon corps et mon coeur
Demandent encore à chaque heures
Que je m'enaille flaner dans tes jardins,
Les mains sous l'eau de leurs fontaines.
Que je m'étonne encore du courage des pêcheurs
Et de leurs barques aux voyantes couleurs,
Sur le rose pâle de l'eau,
Petite farandole de fleurs,
Blanche écume à leur sillage, me voilà parti à la nage
Partager sur un bâteau un verre de vieux vin, de porto
Refain
Partager sur un bâte
Writer(s): Bertrand Belin
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